J'ai créé début 2019 une signalétique pour jeux vidéo. Au départ, j'étais comme vous, je pensais que c'était un truc infaisable… Pas du tout ! Rien de plus simple ! Je vous explique tout dans ce tuto, étape par étape. De l'idée initiale, à l'homologation, en passant par les exigences législatives, vous saurez tout sur les signalétiques pour jeux vidéo !
Le site du ministère de l'Intérieur indique que "Les professionnels souhaitant déposer une demande d'homologation doivent s'adresser au ministère de l’Intérieur, par courrier ou par courriel.". Ainsi, il est admit que seul les professionnels sont autorisé à créer une signalétique pour jeux vidéo. Le ministère de l'Intérieur appréciera votre demande d'homologation selon comment vous vous présentez (on va le voir à l'étape 3 !).
Pour commencer, il faut décider du nom pour votre signalétique. Certains ont choisi l'ESRB, d'autres PEGI, Niveaux.org ou encore USK. Ce que je vous conseille, c'est de choisir un nom qui est facilement prononcable. Par exemple, PEGI peut avoir un encart vidéo avant les trailer où la marque est rapellée. Les fameux "PEGI 18" qu'on entend souvent. Ainsi, quelque chose en deux syllabes, pas plus, est a privilégié.
L'étape la plus créative ! Il vous faut maintenant concervoir des pictogrammes informatifs. Par contre, calmez vos ardeurs, je vous conseille de la jouer low profile et de copier ce qui se fait déjà. Garder les même classes d'âges que les autres signalétiques. Pour les descripteurs de contenu, je vous conseille d'en faire quelque uns (ça fait plus pro) même si légalement ils ne sont pas obligatoires.
Attention ! Veillez à avoir au minimum des pictogrammes d'âge pour 12 ans, 16 ans et 18 ans ! Ceux-ci sont obligatoires (c'est l'article 1 du décret n° 2015-1251 du 7 octobre 2015 portant définition des caractéristiques de la signalétique prévue par le deuxième alinéa de l'article 32 de la loi n° 98-468 du 17 juin 1998).
Et voilà, c'est presque terminé ! Il ne vous reste plus qu'a envoyer votre signalétique au bureau des questions pénales du ministère de l'Intérieur (voici l'email : dlpaj-questions-penales(a)interieur.gouv.fr).
N'oubliez pas que, comme l'indique l'article 3 du décret n° 2015-1251 du 7 octobre 2015, la demande doit comporter ces élements :